Question existencielle

Je sais le titre est bateau et pourtant...
Et pourtant la question s'est posée pour bon nombre d'entre nous comme un choix d'existence.

Voilà, j'arrive bientôt à la fin de mon CDD dans un travail que j'aime et pour lequel j'ai étudier trois ans, etudie encore et étudirai toute ma vie. Fin de CDD, travail très prenant psychologiquement, période de doute, de stress, etc...

Et là quelque chose me titille...
Quelque chose qui me titille d'autant plus quand je vois des amis qui ne se prennent pas la tête et font ce qu'ils ont envies de faire et lachent tout, au moins pendant un temps.

Pourquoi pas partir à fond dans le son ?
Et partir est un bon verbe pour celà je trouve.
Mais la démarche est délicate : comment gagner de l'argent, de quoi vivre, comment se faire connaitre dans ce milieu quand on ne connait personne (ou presque).
Alors je pense, je réfléchie... Je pense à des amis partis en Inde ou en Amérique du Sud simplement pour voyager, d'autre qui sont au Soudan avec Action contre la Faim et aux gens qui font un choix.

Confronté aux même situations que moi certains ont choisi la musique. Je pense à des gens peu connus mais qui ont fait des putins d'études en chimi, math ou logique (jamais compris ce que c'étaient les études de logique???!!!) et à d'autres plus connus comme Daisy qui affiche un cv assez énorme.

Alors que faire dans ce cas là ?
Pour ma part, je pense que quiconque fais de la musique s'est posé la question au moins une fois.

Après c'est simplement un sujet de débats, de questionnements, de réflexions mais aucun parti ne peut prétendre avoir raison.

Voilà, peut-être suis je le seul à me prendre la tête comme ça ? Dans le cas contraire n'hésitez pas à répondre. Je n'attends pas de réponses mais simplement savoir ce que pensent les gens dans un forum orienté musique.

Quant à moi, je vais cherché un autre taf!!! LOL

Tcho les gens!!!!

Gagner sa vie dans la musique est difficile, et y arriver dans la musique électronique est même très ambitieux.
Plus assez de vie et d'argent là-dedans pour espérer en vivre sans trop commercer avec le diable.
Pour tourner faut être connu et pour être connu faut tourner... Et quand t'es DJ faut que tu sortes des maxis sur des gros labels pour pouvoir jouer plus et faut aussi sortir des mix CD et faut être en couverture des magazines... Il existe un modèle de plan de carrière, que l'on peut s'entendre débiter pas loin du bar dans n'importe quelle soirée par n'importe quel apprenti DJ qui s'imagine que caler une sélection arriviste suffira pour espérer demander 1000 euros le booking dans pas longtemps.
Trouve quelques personnes capables et motivées, fonde une association et dans quelques années, si tu as bien développé l'activité, tu pourras en tirer un revenu substantiel.

C'est bizarre mais j'étais persuadé que tu serais un des premiers à répondre (toi ou Baboon je sais pas pourquoi...)

Je suis tout à fait d'accord avec toi en tout cas... mais je n'ai pas dit que j'allais partir à fond dedans c'était simplement une question.
Une question avec une sorte "d'admiration" pour les gens qui ont eu le courage de le faire sans trop "commercer avec le diable "justement.

Je posais simplement la question parce que je pense que je ne suis pas le seul à me l'être posé et qu'il est toujours intéressant de refaire le monde...

C'est bizarre mais j'étais persuadé que tu serais un des premiers à répondre (toi ou Baboon je sais pas pourquoi...)

Baboon et moi sommes de vieux cons qui aiment bien radoter auprès des jeunes façon paternaliste. D'ailleurs, on m'a déjà pris pour Baboon (OK c'est arrivé une fois mais ça m'a marqué).
Par contre je tiens à signaler que c'est pas de moi que Baboon est enceinte.

La production de grosses soirées, ça rapporte, à condition que la soirée ait lieu et que les gens viennent.
Par contre, sortir 3-4 maxis par an à 1000 ex max et mixouiller ici et là pour 500 euros le booking (hypothèse rêvée), c'est pas ça qui paye le spoiler de la R21 tunée...

Met toi à la techno Alex... Sinon pour vivre de sa musique il faut soit être un génie (ça cour pas les rues...) soit être patient, la consécration viendra peut-être un jour... Soit être bien gaulé et mixé techno dancefloor, tech-house (je cite pas de nom, tu l'a citéE toi même Sommeil), dnb aussi ca marche en ce moment (cf elisa do brasil qui passe chez ardisson) :roll:

Sinon, tu va chez vediorbis et puis tu vas pousser des cartons à l'usine, ça permet de redescendre plus proche de la réalité, ça fait pas de mal!

Globalement, ceux qui vivent du son (en France) sont ceux qui pourrissent la scène et qui sont la coble des critiques, alors reste dans l'anonymat et continue à faire ta vie, avec ta passion à côté!!

Hey les gens vous avez du mal à prendre du recul avec les mots ou bien... (m'enfin... )
Je ne veux pas vivre de la musique. C'était un sujet de débat et de questionnement du soir au même titre que "tient si je devenais pecheur de crevette à St Martin ?! ou éleveur de chêvres dans la Creuse" mais comme j'aime pas le fromage de chêvre et que les crevettes ça puent, on avait abordé le sujet de la musique avec des potes (d'ailleurs je peux ouvrir les posts sur les crevettes et le fromage de chevre si ca vous tente)...

Il est évident que je ne choisirais pas cette voie... J'aime trop mon taf pour ça (et j'ai bossé trop dur pour également)...
Il y a tout de même un lien évident entre ce post et le post sur l'interview de The Rapist : sur une scène plus ouverte, des gens pourrais s'éclater et se faire un peu "d'argent de poche"... sans pour autant trop changer ou je ne sais quoi...
Ah que cette musique et ce milieu sont durs tout de même...
:?
wo puis merde tient...

faites de la soupe !!![/quote]

Pour vivre de sa musique, faut coucher

Raahh, tu sais ce que c'est toi hein !!! Plus serieusement je rejoins Baboon dans son raisonnement à part pour ce qui est de la distrib car meme dans ce créneau les places sont déja prises et bien assises.